Maryline Chakly, bénévole en coulisses de la bourse aux vêtements

Maryline Chakly, bénévole en coulisses de la bourse aux vêtements

Marie-Line Chakly est la responsable de l’atelier loisirs et créatifs au sein de l’association Loisirs et Rencontres. Elle y partage, depuis 13 ans avec ses 31 adhérentes, sa créativité et sa bonne humeur pour composer ensemble des objets en cartonnage, des bouquets en art floral, des recettes de gâteaux et tant d’autres choses qui ont fait la réputation de son petit atelier. Mais Marie-Line ne s’en est pas arrêtée là.

Son besoin de communication, son sens de l’altruisme et son désir d’aider les autres l’ont poussée à organiser une bourse aux vêtements qu’elle anime désormais deux fois dans l’année aux intersaisons : l’une dédiée à l’été, l’autre aux articles d’hiver. Pour se faire, encore dernièrement à la mi-octobre, elle a réuni autour d’elle une cinquantaine de bénévoles.

6 000 étiquettes à chaque édition

« Nous avons commencé il y a plusieurs années déjà, commente Marie-Line. Ces bourses aux vêtements permettent aux gens de se vêtir pour quelques euros mais aussi de vider leurs armoires ou leur grenier des habits inutilisés. »

« Les personnes qui souhaitent vendre leurs effets doivent les fournir à l’association, tout comme le prix qu’ils souhaitent en tirer. Nous nous chargeons alors de les vendre aux prix qu’ils souhaitent les vendre. Les tarifs demandés sont reportés sur les quelques 6 000 étiquettes que nous réalisons à chaque édition de la bourse. Sans compter les registres que nous devons tenir pour la comptabilité. »

« C’est avant tout un travail d’équipe. »

« Nous avons parfois des choses de grandes valeurs, rapporte Marie-Line Chakly. Sacs à main, bijoux et parfums et vêtements, jamais portés pour certains, sont en vente. L’organisation nous tient en haleine du vendredi au mardi suivant. Le samedi nous accueillons le public durant plus de 12 h. Dimanche on souffle. Le lundi est consacré au rangement et à la comptabilité, et le mardi, enfin, nous rendons les invendus et payons les gens. C’est un travail d’équipe, il y a même des hommes parmi nous, qui jouent le rôle de vigile. C’est ce personnel en fait qui est le plus difficile à trouver. »